Soir tardif sur Chapel Street, je me souviens avoir mesuré ma chance de fouler cette rue de l’autre coté du monde.
A son extrémité, le tram vert et jaune qui me ramènera dans les quartiers de Brighton-E.
Je marche lentement pour humer la nuit, regarder les vitrines endormies. Un client sort de la boutique un sac en papier à la main.
Sa nuit sera arrosée.
Les cafés ici ont une atmosphère cosy avec leurs canapés défoncés et leurs tables artistiquement dépareillées. Il faut commander le vin au cépage et non au château.
La soirée fut conviviale, détendue et mon amicale complice avait des souvenirs de Corée très éloquents. Après une certaine heure, la musique y est très forte et atténue la conversation pour laisser place au rapprochement des tables, aux rencontres et au mouvement.
J’ai fui … le bruit et l’agitation, pour retrouver mes pas sur cette avenue, au bout de laquelle trône l’Astor, mon vieux théâtre art déco.
La France traverse mes pensées. Elle ne me manque pas. Je jubile de mon étoile.
Et si je restais … on m’a proposé un contrat.
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