Le spectre du Cancer me parait plus proche, plus présent, qu’avant. J’entends, de plus en plus, de proches me parler d’eux ou des leurs, qui se sont battus ou se battent contre cette maladie. Victorieux ou impuissants.
« Se battre » est-ce vraiment le bon terme ?
Quoiqu’il en soit, j’ai l’impression que la moitie de la population est frappée par ce fléau, même si la médecine moderne les guérit de mieux en mieux. Ce n’est pourtant pas un monopole de l’âge …
Que faisons-nous pour nous auto-détruire de cette façon ? Comment faut-il vivre ? Que devons-nous comprendre pour éviter cette épreuve à nos têtes blondes ?
Je ne peux m’empêcher de penser à l’environnement proche et moins proche et à la nutrition, sur des terrains génétiquement propices ou pas.
Depuis la fin du XIXè siècle,
le progrès ne portait-il pas en lui son propre antidote ?
Je finis par rejoindre les Décroissants : « Chaque fois que nous produisons une voiture, nous le faisons au prix d’une baisse du nombre de vies à venir« , 1979, économiste Nicholas Georgescu-Roegen.
Par cette formule, celui que l’on considère comme le père de la «Décroissance», dépeignait l’impact que la production industrielle, bâtie sur le dogme de l’économie de la croissance, aura sur les conditions de vie des dix milliards de personnes qui peupleront la terre en 2050.(1)
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(1) Ces «décroissants» qui prônent la frugalités, 29 Novembre 2003, Le Courrier.ch
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