Journée productive mais peu passionnante, à l’exception d’un déjeuner sympathique avec mes collègues, je sors comme d’habitude un peu pressée pour récupérer Ginkgo à la garderie.
Atterrée, je jette un œil tout autour de moi :
Mon vélo, pourtant bien attaché au pied du Grand Méchant Loup, a disparu !
La prochaine fois, je l’accrocherai comme ça !
Putain, il n’était pas plus joli que les autres pourtant.
Me voilà donc piétonne et en retard devant la ligne de tram, au trafic perturbé (manquait plus de ça). Merde, vraiment des crétins des villes doublés d’odieux connards.
Ni mort d’homme, ni atteinte physique, il me faudra juste trouver un commissariat de police pour porter plainte, quand j’aurai le temps : près des faits ou de mon domicile ?
J’ai horreur des démarches administratives, d’autant que je n’ai plus aucun papier d’identité : ni carte nationale d’identité, ni passeport depuis des mois !
Il faudra donc passer à la Mairie pour récupérer mon passeport tout neuf avant d’aller porter plainte, le tout dans la plage des horaires de bureau. Ça va encore être simple …
Et les prochains jours, il faudra se coltiner les bouchons en voiture.
C’est surement des terroristes anti-écologie ! 😉
Je vous passe le couplet où Caps arrive en retard à l’école et finit pas rentrer à la maison, pied-nu sur l’asphalte, sous le regard stupéfait de Ginkgo … assis sur son propre vélo.
[…] qui me véhicule depuis qu’un malotru a volé mon vélo […]