… Il disait que lorsqu’on hésitait, c’est que les deux solutions se valaient, qu’aucune n’était supérieure à l’autre. Et qu’il ne fallait pas mettre son énergie à chercher quel était le bon choix, mais plutôt à faire ce choix en écoutant son cœur, puis à le bonifier.
(…) Pour lutter contre les regrets excessifs, il faut d’abord se libérer de la peur obsédante de faire les « mauvais choix », ce grand serpent de mer de la psychothérapie des personnes à mauvaise estime de soi. Le bon choix n’existe pas, c’est nous, et nous seuls, qui avons le pouvoir de rendre nos décisions « bonnes » ou « mauvaises ». Le dilemme du « bon choix » : cela se joue souvent après et non avant. C’est ce que nous en faisons, et dans une moindre mesure ce que nous en pensons, qui rend un choix bon ou mauvais.
Christophe André, Imparfaits, libres et heureux
Edition Odile Jacob poches, p380
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