Mon imagination se délecterait d’une étude comportementale, basée sur un individu transposé hors du contexte de rencontre.
Ne vous êtes-vous jamais demandé quelle amante pouvait bien être, cette jeune et particulièrement guindée prof de votre fils ?
Prenons l’exemple de ce cadre à Industrie & Co : probablement d’une intelligence supérieure, au professionnalisme incorruptible, au style email télégraphique inégalable, à la faculté de synthèse impressionnante ! (Non, non, je ne suis pas cire-pompe, il n’a aucune idée que ce blog existe … enfin j’espère et pour longtemps !)
Le mode d’échange est 100% professionnel, pas de superflu. Seule l’efficacité compte afin de mener à bien chaque projet. La méthode, l’organisation ? Du moment que les délais sont respectés, les détails n’ont aucune importance.
Non seulement cela rend l’équipe autonome mais l’avantage est d’éradiquer tout parasite de style personnel, voir émotionnel, élément inintéressant et assimilable à un grain de sable dans l’engrenage. Ne pas trop en savoir sur ses collaborateurs, permet de garder une distance salutaire au bon déroulement du service.
Un tel comportement provoque, chez moi, des effets secondaires vaguement relatifs à un sentiment d’infériorité, plutôt qu’à une saine pression. Mais, peu importe, je m’ajuste le plus professionnellement possible, en me contentant d’une relative confiance. Préférons la droiture glacée à la fourberie souriante.
Les bons jours, quelques indices trahissent un certain humour (froid), un besoin d’activité physique, un pragmatisme critique, un penchant pour le chocolat …
Hors du contexte hiérarchique, cet homme est-il un bon vivant, un blagueur, un mari attentionné, un sportif émérite, un ami fidèle, un père ouvert ?
Certes, cela ne me regarde pas … D’ailleurs, je suis la première à ne laisser transparaitre que quelques faces de ma personnalité, mais probablement joviales.
Parier sur les relations humaines est, en effet, particulièrement complexe, mais cependant redoutable pour décupler les capacités … Se prive-t-il d’un outil extraordinaire ou a-t-il trouvé la clef de la tranquillité ?!
Ma curiosité est simplement psychologique. Ce mode de fonctionnement est-il ancré profondément ou est-ce juste un moyen de maitriser le milieu professionnel, d’assoir sa fonction ?
Certains jours, un autre moi apprécierait de le rencontrer sur les pistes ou autour d’un vin chaud, histoire de découvrir l’individu sans carcan !
Encore une fois … passez outre la forme.
Laissez là où elle est, cette pauvre institutrice qui a toutes les raisons du monde de tenir sa place … bien sûr !
Quand elle aura un peu vécu, elle se rendra compte que ce n’est pas la seule expression qu’elle puisse avoir dans sa classe. Avec un peu d’intelligence, il est à la fois magique et très constructif de concilier la forme et le fond.
Allez plus loin.
Beaucoup de gens « paraissent » par ambition, par habitude, par rang, par timidité mais au fond, dans l’intimité amicale, amoureuse ou solitaire que sont-ils vraiment ?
C’est cette question qui est posée là.
C’est justement cette curiosité positive qui me démange, qui suscite mon intérêt (même si beaucoup sont semblables à l’intérieur comme à l’extérieur.)
N’avez vous jamais imaginé votre banquier en short autour d’un barbecue, votre patron faisant du base jump, le présentateur du JT un dimanche matin avec la gueule de bois, l’actionnaire majoritaire sur le trône ?
Pourquoi tout prendre au sérieux ?
j’ai oublié: je ne comprends pas pourquoi il y a toujours cette « défiance », pourquoi toujours chercher le négatif,
cette pauvre prof, il faut auusi penser qu’après sa période préparatoire à l’enseignement, elle a reçu les ordres des inspecteurs d’académie: rien
laisser paraître, ne pas laisser glisser ses sentiments, la classe n’est pas faite pour ça!!
mais, dehors, elle préfère peut être la rosée à la glace, le galet au pic, et le partage avec sa
famille et ses amis que la forme des cours qui lui ont été imposés, mais c’est la seule forme d’expression qu’elle a en classe!!!
le prof, dans sa fonction ne doit rien laisser transparaître de son « intérieur », sinon au risque de se trouver après, lui aussi avec « un problème aux yeux »…….