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Oraison prématurée

Lumineuse et sombre, si Capsicum mourait subitement, à cet âge, quelle serait l’oraison funèbre prononcée par Ange ?

Quel petit peu d’elle vivrait encore en lui ?
Qu’aurait-elle transmis à ses enfants ?
Que resterait-il au cœur de ses amis ?
Quels souvenirs berceraient ses parents ?

Aucune velléité puisque ne meurent que les âmes éclairées !

Cependant, la question à se poser, bien avant la dernière heure, serait …
Quels accomplissements ou sens manqueraient-ils à sa vie ?

Une façon très saine de savoir vers où/quoi orienter son existence. ^_^

Published inA transmettreAu fil des jours...Le Clan

5 Comments

  1. bulle bulle

    en effet, perdre son père en pleine adolescence, subitement, c’est très violent, c’est une blessure
    que l’on garde toute sa vie (à cette époque on ne consultait pas les psychologues) certainement la cause d’une hypersensibilité, mais d’un autre côté
    une force que l’on acquiert
    ma mère était enseignante, financièrement elle pouvait donc nous élever: mon frère plus jeune et moi. La première leçon : avoir une profession pour pouvoir assumer l’alimentaire SI……..
    deuxième leçon: chaque fois que tu es dans le bonheur, avoir toujours à l’esprit que tout peut s’arrêter brutalement, le rire avec mes amis a été
    vital …….toujours dire aux gens qu’on aime qu’on les aime pendant qu’il est temps.
    La force donnée fait que devant les problèmes, j’ai toujours réagi en pensant à mon père et en disant » t’inquiètes, je vais m’en sortir »
    qMon frère et moi, nous nous sommes jamais disputés: la vie est bien trop courte pour perdre ce temps.
    En devenant maman, ma peur était que mon fils puisse se trouver dans la même situation…….
    Le plus gros impact est que j’ai toujours eu cette espèce d’ambivalence entre bonheur et malheur: vouloir vivre ce que je voulais le mieux et le plus vite SI….mais après le cours de la vie t’apprend que ça n’est pas toujours possible..

  2. Quel choc, en effet, surtout à cet âge …

    Quel impact le plus notable cela a-t-il eu sur tes choix de vie ?

    Lucidité, voilà, c’est le mot que je cherchais.

  3. bulle bulle

    lorsque mon père est mort brutalement en une 1/2 heure d’un infarctus, alors qu’il était en forme, j’avais 16 ans et je dois dire que depuis ce jour là, j’ai compris l’urgence de vivre,la fragilité de la vie mais surtout le fait effectivement que tout pouvait s’arrêter en un instant avec les dégats sur l’entourage.
    Le plus bizarre est que chaque fois que je partais
    pour plusieurs jours,j’avais toujours en pensée le fait que je ne reviendrais peut être pas, mais avec une simple lucidité.

  4. Tout juste … seulement de cette façon l’approche a plus de résonance.

    Du plus loin que je puisse me souvenir, j’ai toujours pensé à l’éventualité imminente de ce dernier instant, en toute quiétude, sans morbidité aucune, peut-être même détachée : en voiture avec mes parents, accrochée à une corde de rappel, en traversant la rue, à la tablée familiale ou dans un virage sur une moto.

    Une évidence enfantine, qui tend à mettre mal à l’aise la plupart des adultes et d’autant plus qu’ils avancent en âge.

    J’aime donc ici à partager sans far une réalité puisqu’elle traverse mon esprit et qu’elle m’aide à me souvenir de ne pas gaspiller le temps.

  5. Une autre façon – un peu plus inquiète et pressante je dois dire – de savoir qu’il faut vivre chaque instant comme si c’était le dernier….’Comme si’ reste le plus important. Tu penses souvent à la mort, ou juste comme tout le monde quand on on a admis qu’elle fait partie de la vie?

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