Pas une photo … trop occupés à chercher le spot, à observer les bascules de vent, à se familiariser avec la procédure, à se décider à y aller.
Pas une photo du premier vol de l’année, de la saison !
Sur ces plates étendues, pas d’autre choix qu’un treuil pour nous conduire à 600 – 700 m au dessus du sol !
Les gars ont bossé tout l’hiver, comme des fous, sur ce nouveau treuil. Le résultat est à la hauteur de nos espérances.
Le camion est lancé à 40 km/h, le câble se déroule, un œil sur la manche à air, le vent est dans l’axe, sa force est suffisante, un pas, deux pas, la voile commence à se gonfler, rapide temporisation pour la garder au dessus de la tête pendant que le câble se tend, la course amorcée … ça décolle !
Tout au long du treuillage, la concentration est sans faille pour rester dans l’axe du câble, pour gérer les abattées dues aux arrêts/reprises de traction, suite aux corrections de cap. Le camion arrive en bout de course, le câble se rembobine, le pilote gagne de l’altitude. Finalement, la traction mollit : « Attention au largage, larguer« .
Enfin libre, libre de son chemin, libre de jouer avec le vent, avec la masse d’air … la finesse de la voile se fait sentir. Le vol est majoritairement laminaire à cette saison, mais quelques bulles viennent cependant égayer le jeu …
Le poids a disparu !
Le poids de ce treuil inconnu, du talent du treuilleur, de sa propre capacité à gonfler …
Qui a dit que le parapente était un sport individuel ?
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