Maria Montessori, médecin, anthropologue et pédagogue a étudié pendant 50 ans le développement des enfants, de milieux sociaux et culturels très différents.
Son observation de l’être humain de la naissance à la maturité lui a permis d’élaborer des principes philosophiques, psychologiques et pédagogiques. Ceux-ci, ainsi qu’un matériel auto-didactique complet, définissent la pédagogie Montessori.
Pour Maria Montessori, il est primordial d’offrir à l’enfant la possibilité d’épanouir ses différentes sensibilités au maximum :
- * dans un cadre adapté à ses besoins psychologiques ;
- * en respectant son rythme propre et ses particularités individuelles (ses périodes sensibles) ;
- * tout en l’éveillant à la vie sociale.
Les psychologues contemporains montrent le passage de l’enfant par différents stades de développement psychologique. Ces stades sont les mêmes pour tous et possèdent un ordre de succession invariable.
Mais dans la psychologie montessori, chaque enfant est unique. Il a sa personnalité propre, son rythme de vie, ses qualités et ses difficultés éventuelles. Les enfants traversent tous des « périodes sensibles » :
- * Il s’agit de sensibilités spéciales en voie d’évolution, des moments de la vie de l’enfant où celui-ci est tout entier « absorbé » par une sensibilité particulière à un élément précis de l’ambiance.
- * Ce sont des périodes passagères, transitoires ; elles se limitent à l’acquisition d’un caractère déterminé ; une fois le caractère développé, la « sensibilité » cesse. Il est donc primordial que l’ambiance (l’environnement) offre au bon moment à l’enfant les moyens de se développer.
Selon Maria Montessori, « si l’enfant n’a pu obéir aux directives de sa période sensible, l’occasion d’une conquête naturelle est perdue, perdue à jamais ».
Pendant ces périodes sensibles, l’enfant assimile telle ou telle acquisition. Si l’enfant est aidé à ce moment précis, l’apprentissage se fait en profondeur. Mais si l’enfant ne trouve pas les éléments (dans l’ambiance et le matériel) qui répondent à son besoin du moment, la sensibilité s’étiolera progressivement.
Maria Montessori est convaincue que les forces du développement sont incluses dans l’être vivant et que l’œuvre de l’éducation consiste à conserver leur spontanéité, et à éloigner tout ce qui pourrait les affaiblir et les empêcher de s’épanouir.
Il faut que l’enfant édifie lui-même sa personnalité et qu’il développe ses facultés motrices et intellectuelles.
C’est pourquoi l’éducateur doit avoir une confiance complète dans les forces de l’enfant, respecter sa liberté d’action et préparer l’ambiance nécessaire et favorable à son développement.
L’éducateur doit être capable d’observer les différences de rythme de l’enfant, il doit bien connaître chaque enfant en faisant preuve d’attention et de respect.
Wikipédia
[…] cela un autre médecin européen l’avait montré au début du XXème siècle … Maria Montessori […]