Immersion violente dans un bateau faisant route vers la Corse.
24h à se demander dans quelle galère je me suis encore fourrée, puis … imprégnation, sans résistance, par le milieu voileux, la dynamique d’un groupe dopé aux fous-rires et la poésie d’une crique de l’île de beauté.
Cinq années que je n’avais pas remis le pied sur un habitable et me voilà en train de servir, en pleine mer, un pot-au-feu du fond du carré.
Les ‘naves’ de nuit à refaire le monde, au rythme des quarts, me rappellent mes si chères années d’études.
La barre se durcit, le bateau pousse sous mes pieds, sans réfléchir … le feeling me traverse. Atterrissage de nuit aux instruments dans la baie de Girolata, mobilisant toute l’attention d’un équipage à bloc, suivi d’une baignade au clair de lune !
Des bleus partout sur le corps – normal quand le cœur balance entre être équipier d’avant ou barreur. Ti ‘punch et plongeons, soufflant sur l’équivoque, j’observe la Sirène aux dents longues ramer pour obtenir les faveurs du Capt’ain …
Des caractères, en huit-clos, au milieu des embruns … la magie opère ! Joli casting.
C’est tout aussi violent de redevenir terrien.
Des bouts de moi sont restés sur le ponton …
… j’ai le mal de Terre !
[…] 30-09-2008: La terre bougeait encore ce matin … […]
[…] encore du message que j’ai reçu alors que l’on s’amarrait à Port Grimaud après un aller-retour en Corse à la voile. Devenue blême à l’écoute, je n’attendais de savoir qu’une seule chose … […]