Alvor – Olhoa – Evora, 5 et 6 Mai 2011
Portugal
J’aime autant la côte Sud du Portugal que la côte d’Azur française. Recelant probablement quelques trésors, mais bien trop bétonnée à mon goût. Il faut jouer au golf pour profiter d’un peu de verdure.
Nous fuyons donc par bateau sur l’île de Santa Maria. Les hommes ici ont coupé l’île de Culatra en deux pour creuser un plus profond chenal que la passe naturelle menant au port de Faro.
Passant à haute mer, nous n’aurons pas la chance d’observer beaucoup de la faune préservée du Parque Natural da Ria Formosa, mais nous retiendrons que sous nos pieds vit la plus grande colonie d’hippocampes du monde.
Un tricot vert – Ile de Santa Maria, Large de Faro, Portugal (Mai 2011)
Petit Ginkgo jubile de débarquer sur une île, même s’il aimerait embarquer sur le semi-rigide partant à toute allure avec sa cargaison de vieux mais riches anglais.
Sur la plage, juste des pêcheurs qui plantent leurs cannes et … le vent.
Au programme : chasse aux coquillages, jeux avec les vagues et écriture sur le sable.
Et dire qu’il faudra prendre la bateau retour avant la nuit.
Après avoir dormi sous la tente, nous quittons Olhão. Mais c’est au delà des toits pyramidaux de Tavira, que la côte semble à nouveau vivable.
J’écris sous les palmiers, environnée par le chant des oiseaux, et contemplant le fatras des bateaux colorés échoués sur le sable verdi de Cacela Vehla.
Aquarelle – Cacela Vehla, Portugal (Mai 2011)
Émergeant de la sieste, Petit Ginkgo décide de rester accroupie sur le sable, pour observer le balais des crabes qui ne sortent de leur trou que si l’on reste immobile assez longtemps.
Aucune envie de partager l’endroit avec les nouveaux visiteurs vociférants. Nous repartons donc à l’intérieur des terres pour amorcer le long retour vers le Nord.
Les montagnes arborées de l’Algarve font place aux collines plantées d’oliviers de l’Alentejo, sur fond de cumulus bourgeonnant. Aussi diversifié soit-il, l’arrière pays est le creuset de mes paysages portugais favoris.
La lumière et les couleurs sont un rêve de photographe,
mais la route est si étroite qu’il est bien difficile de s’arrêter.
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