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Un bilan carbone déplorable …

… mais l’île de Fogo était si incontournable.

A séjourner là-haut suffisamment longtemps pour comprendre que les habitants de Châ das Caldeiras, aux pieds d’un volcan encore en activité, vivent avec si peu dans ce décor de minéralité, mon échelle du luxe descend encore de quelques crans.

Combien de voyageurs ayant partagé Pedra Brabo viendront se venter d’avoir subit un endroit au confort rudimentaire, sans électricité et sans eau chaude ? Alors que c’est un véritable paradis de fleurs au milieu d’un cloitre de pierres de lave, et notamment l’une des tables les plus délicieuses du Cap Vert.

Un comble au milieu de ce désert volcanique au goût de Mordor.

Surf – Fogo (Juillet 2011)

A marcher dans les champs de lave refroidis depuis 16 ans, impossible de ne pas se projeter ce jour de 3 Avril 1995 où la coulée commença à engloutir les maisons. Selon la chaleur et le type de roche, nos pas passent à coté de pointes striées ou de boursoufflures lentement refroidies.

Presque toutes présentent un reflet irisé du meilleur effet.

Coulée irisée – Fogo (Juillet 2011)

Comment peut-on s’extasier sur le talent artistique d’une terre qui fit des victimes en 1847 ?

Aujourd’hui, les 2829 m du cratère caractérisent une ascension très courue dans la pouzzolane et les rochers du sommet. Chacun y va de son propre exploit et je n’en suis pas des plus dédaigneuses ! Aussi satisfaite de mon temps athlétique que de celui plus oisif passé là-haut attentive aux moindres détails du cratère.

Mais ce qui m’impressionne à la descente, c’est le sentiment de fouler la toile rouge et jaune d’un peintre qui aurait essuyé ses pinceaux plein de couleurs sur les bords du tableau noir.

Pico Pequinho Paint – Fogo (Juillet 2011)

Une composition colorée dépendant de tant de paramètres que le procédé est impossible à reproduire. C’est probablement ce qui fait du Pico Pequinho une œuvre d’art impressionniste …

… à couper le souffle.

Nota : Ça c’est pour l’aspect ‘touristique’, le reste j’ai encore du mal à l’écrire.

Published inAu fil des jours...Cap VertPhotographieVoyages

3 Comments

  1. Merci beaucoup pour la correction de cette erreur !
    En effet, je pensais à 1847 et je n’ai pas été assez vigilante.

  2. Floriane Floriane

    Bonjour,
    simplement une remarque: il n’y a pas eu de victimes lors de l’éruption de 1951, je pense donc qu’il faudrait revoir ce passage du texte « Comment peut-on s’extasier sur le talent artistique d’une terre qui fit tant de victimes en 1951 ? » qui induit le lecteur en erreur.
    Cordialement.

    Floriane

  3. bulle bulle

    le plus difficile est peut être le fait de constater que ce qui parait une merveille vient de
    la vie de la terre qui a englouti la vie sur cette
    terre…………

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