Hier, je vais faire la permanence à l’AMAP. Sans trop me poser de question, Petit Ginkgo m’accompagne, généralement adaptable partout où nous allons.
Or, il est malade depuis quelques jours, ce qui le rend – comme nous tous – plus grognon, plus fatigué. Dans cet état, j’ai vraiment réalisé, à quel point, une seule chose lui apportait réconfort : le petit personnage de Oui-Oui dans son taxi, que son Papa lui a offert pendant les vacances. Mais voilà, la figurine n’est pas dans son baluchon ! C’est l’incompréhension et les larmes de déception.
Oui-Oui surpasse tout, en ce moment : les voitures, les livres, le « tricycle » et même Pinto, son compagnon de la nuit ! Il se déplace partout avec Oui-Oui dans la main, en voiture, à vélo, pour faire les courses. Oui-Oui est de toutes les sorties. Arrivé à la maison, le Petit Ginkgo m’apporte la télécommande, en me montrant la télévision : – Oui-Oui ! Le premier livre sorti est celui de Oui-Oui. Au réveil, même s’il s’est endormi avec lui, son premier mot est pour … Oui-Oui…
Je n’en peux plus de ce naïf au bleu bonnet à grelot ! Mais, l’excitation et le ravissement qui se lit sur le visage de Petit Ginkgo, aux premières notes du générique, trahissent trop sa passion pour l’en priver !
Ce matin, Petit Ginkgo a retrouvé Oui-Oui, qui était resté au garage chez Nanou !
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