Une photo, quintessence de lumière, de sourire, d’anodin, de larme, de couleurs, piégés par le seul le regard d’un photographe. Il y a quelque chose d’inné dans cette alchimie qui dévoile la poésie d’un instant. Alors que la plupart n’ont même pas noté le détail, cet œil l’a capturé et mis en valeur. Pour le souvenir, l’émotion, le portrait, cet art confère à la peinture une toute autre utilité, remplacée dans son dessein de réalité.
La révolution, ces dernières années est bien entendu le numérique.
Photographier sans gâcher de la pellicule, quelle libération ! Tout est possible, le brouillon est instantané et parfois résolvable dans la seconde. Malgré la qualité du bon vieux réflexe argentique, mon numérique a eu raison de son encombrement. Toujours à porté de main, la photo insignifiante prend de l’importance et fixe une multitude de vécus. Tellement …
Comment faire un tri parmi tous ces clichés ?
D’autres risques apparaissent … ceux de la dénaturation.
Par post-production, certaines images deviennent de vraies œuvres, discutant leurs liens à la vérité et jouant sur le doute. Suffit-il de le savoir ?
Faire de la photo, c’est prendre le temps, le temps d’observer … probablement le temps de vivre.
oui, mais il y a même des gens pressés qui font de la photo ……………..