Skip to content

Catégorie : Esprit d’Aventure

La liberté à l’état brut

Patrice Franceschi – Avec ou sans filtre

Un jour ou plutôt deux, sur une péniche, j’ai croisé cet homme que je connaissais sans connaitre. Le réel a bousculé les livres, les interviews, les articles de presse et les récits vidéo d’expédition. Malgré toute l’admiration que j’ai pour ses accomplissements et ses écrits, l’homme m’a paru difficilement accessible…

Leave a Comment

Les générations Y et Z ne sont que les symptômes d’un monde en mutation.

Non, les générations Y et Z ne sont pas des boulets … Ils sont peut-être même des penseurs plus libres, plus actifs et plus réalistes que les générations précédentes ont pu l’être. Lors de la 4ième édition du Positive Economy Forum qui s’est tenue au Havre du 16 au 19…

Leave a Comment

Olivier Frébourg

L’aventure n’a aucune fin utile. Elle se sert à rien. Elle est la beauté, la gratuité, l’innocence. Singulière, elle se vit dans le silence, la méditation, l’action. Au large du spectaculaire. (…) Elle est une ascèse qui permet d’atteindre le sacré et la grâce. Il n’y a pas d’aventure sans…

Leave a Comment

Martin Hirsch

L’engagement n’est pas toujours pris au sérieux. Il est parfois regardé avec condescendance. Etre un intellectuel engagé, après avoir été une qualité, est devenu une caractéristique suspecte, péjorative. L’engagement ne rend-il pas aveugle ? Il y a une méfiance à l’égard d’un engagement vu comme  un endoctrinement. L’engagement est une…

Leave a Comment

Raph Waldo Emerson

Do not go where the path may lead, go instead where there is no path and leave a trail. Raph Waldo Emerson N’allez pas là où le chemin peut mener. Allez là où il n’y a pas de chemin et laissez une trace.

2 Comments

Gérard Chaliand #7

Chacun d’entre nous est constitué d’une somme plus ou moins limitée de possibles dont la plupart, sans doute, ne seront pas explorés. Les circonstances extrêmes amènent certains à découvrir d’eux-mêmes, pour le meilleur et parfois le pire, ce qu’ils ignoraient ou ne faisaient que pressentir. C’est jeune, lorsqu’on draine encore…

Leave a Comment

Gérard Chaliand #5

Au bout de l’expérience et des risques assumés ici et là, il s’agissait peut-être de parvenir à cesser d’être myope. La vie est bien trop courte pour seulement gagner de l’argent afin d’en dépenser davantage. La richesse culturelle de la connaissance du monde, payée par le risque physique, l’insécurité assumée…

Leave a Comment

Gérard Chaliand #4

Plus tard, mon bagage mental s’est enrichi de sources diverses, mais toutes me semblaient converger vers le désir de départ, du monde, de l’ailleurs, d’épreuves à affronter, de découvertes. Par la suite, les évènements et l’esprit du temps m’ont poussé à participer le plus pleinement possible à l’histoire en train…

Leave a Comment

Sylvain Tesson #12

L’aventure vole du temps à la mort. Si routiers et capitaines repartent sur le chemin, sans s’accorder répit, sans prendre de repos, c’est parce qu’ils mesurent combien l’existence se déploie lorsqu’elle est engagée sur des voies difficiles. L’aventure est un principe intensificateur, elle densifie les émotions, alourdit le souvenir, retient…

2 Comments

Sylvain Tesson #11

Puisque le monde globalisé veut nous soumettre aux joies du supermarché et nous ligoter dans le corset des régulations, choisissons l’aventure ! Elle est le contrepoison à ce cocktail lytique, mixte de prévoyance et de modération que les laborantins marchands et les sorciers technocrates nous préparent sur leurs paillasses. L’aventure…

Leave a Comment

Sylvain Tesson #10

Il y a urgence à cingler aux mers lointaines ! A quoi convient-il d’échapper, demandez-vous ? Une observation rapide de notre monde urbain, soumis aux oukazes de la technique moderne et plié aux nécessités de l’efficacité, constitue un pensum nécessaire mais suffisant à faire résonner en soi l’appel des départs…

Leave a Comment

Sylvain Tesson #9

Une fois refermés les livres, l’aventure commence au moment où l’on franchit le parapet de l’habitude, où l’on s’époussette l’esprit de la poussière des certitudes, où l’on quitte le corset du confort et de sa métastase morale, le conformisme. En terme de chorégraphie (car la vie est une danse), l’aventure…

Leave a Comment

Jean-Claude Guillebaud #3

Parce  que si le voyage est devenu plus facile, la « rencontre » entre les hommes devient toujours plus difficile. L’aventure -la nôtre- a de beaux jours devant elle ! Jean-Claude Guillebaud, L’Aventure pour quoi faire ? (Points – Aventure, Avril 2013, p32)

Leave a Comment

Grands Reportages

Émission tournée lors du Festival Grand Bivouac d’octobre 2013 où Patrice Franceschi présentait le film « Raïba et ses frères » qui fait référence au retour de l’écrivain-aventurier chez les Mentawaï en début 2013. Extrait de l’entretien – « Pierre Bigorgne : Patrice, à quoi carburez-vous ? Quel est votre moteur ? Patrice…

Leave a Comment

Vive l’idéalisme …

… j’ai dit l’idéalisme pas l’utopie.

Encore une fois, Patrice Franceschi exprime avec clarté ce que je m’échine à toucher du doigt. Il a l’expérience et la plume en plus …

J’ose copier/coler en fin de billet cette excellente interview publiée le 26 août 2013, réalisée par Jean-Luc Bertet pour ragemag.fr : Patrice Franceschi : « L’esprit d’aventure ne rime pas avec l’exotisme », qui va un tout petit peu plus loin que d’habitude.

Alors que La Boudeuse a surement déjà quitté Boulogne après avoir participé à la Fête de la mer et des marins de Saint Valery en Caux, notre écrivain-aventurier parle dans cet entretien de Liberté-Sécurité, société de consommation, sens de la vie, jeunesse, confort mais aussi engagement, voyages et ses dérives, géo-politique, le tout par le truchement de l’esprit d’aventure.

Je n’ai qu’une envie : m’engager !
Reste à trouver ma voie 🙂

***************

En passant, après avoir reçu Sylvain Tesson pour l’invité du samedi 20h, le 17 août dernier, voici Patrice Franceschi chez Ardisson :

“Salut les terriens !” samedi 24 août, invité du 20h : Patrice Franceschi (sauf qu’il manque la partie 3 de SLT où Franceschi intervient !)

***************

Patrice Franceschi : « L’esprit d’aventure ne rime pas avec l’exotisme »

Publié le 26 août 2013 à 10:41 | par Jean-Luc Bertet

Ce n’est pas le seul mot qui ait été vidé de son sens par notre époque comptable. La notion d’aventure évoque aujourd’hui au mieux des exploits sportifs, au pire des émissions télés qui exploitent « l’extrême ». Il ne reste rien de la découverte et de l’émerveillement du monde, de la rencontre avec l’étranger et de leur connaissance. Mais cette aventure-là est-elle d’ailleurs encore possible voire souhaitable ? Patrice Franceschi, grand aventurier et explorateur, voit dans l’esprit qui anime l’aventure l’énergie vitale des individus et des sociétés. Liée à un humanisme combattant, elle lui paraît la clé essentielle et nécessaire pour échapper au cauchemar orwellien qui menace. Le Seuil vient d’inaugurer, sous sa direction, une nouvelle collection de grands classiques et d’inédits sur l’aventure pour en cultiver l’esprit.

Il a consacré 40 ans de sa vie à réaliser les rêves d’aventure de son enfance : les espaces vierges et hostiles dont il n’est revenu parfois que de justesse, les rencontres avec des populations qui n’avaient jamais eu de contact avec l’Occident… Et d’autres qu’il s’est inventés dans la foulée comme un périple pédestre de la source du Nil à la mer, le 1er tour du monde en ULM, la guerre aux côtés des Afghans, deux tours du monde comme capitaine des Boudeuse, deux voiliers d’exploration, et bien d’autres expéditions encore. Marin, pilote, explorateur, écrivain, cinéaste, il a été président de la prestigieuse Société des explorateurs français. Une existence exceptionnelle.

Dans un monde clos et globalisé, l’aventure est-elle encore de saison ? Dans un monde fini et presque entièrement exploré, à quoi peut-elle bien servir ?

Patrice Franceschi 1Il faut d’abord savoir de quoi on parle. L’exploit sportif, la gesticulation musculaire sont certes des activités honorables mais ce n’est pas le plus intéressant. Le Vendée Globe, c’est une formidable course à la voile. Point barre. Les marins de compétition ne sont pas dans le même univers qu’un Moitessier par exemple. Pire, j’entends parfois des gens qui commentent en regardant mes livres : « C’est un peu comme Koh Lanta. » Un jeu de télé qui n’a rien à voir avec l’aventure en est devenu la référence. C’est terrible. L’aventure en tout cas ne se réduit pas à sa dimension sportive. Elle n’existe pas sans une position littéraire et philosophique, c’est à dire globalement politique. Ce qui porte un Rébuffat ou un Bonington à la conquête des cimes, c’est leur façon d’appréhender la nature, leur geste. Encore une fois, je n’ai rien contre l’exploit sportif mais dans ce cadre-là, il ne s’agit plus d’aventure, on est loin de Malraux, Conrad ou Bakounine.

Leave a Comment