Enfant, j’ai vécu 1000 vies palpitantes, inaccessibles ou prémonitoires. Elles exerçaient mon esprit et rendaient le quotidien de mille couleurs. Mes fables ont, sur certains points, façonner mes réactions « naturelles », comme une réflexion préalable à la situation encore inconnue.
Oisive ? Autant qu’on puisse l’être, entre cours, gym, volley, copains et les descentes en rappel du Week-End.
Aujourd’hui, la vie réelle laisse peu de place à l’imagination. Le temps est toujours compté, et pourtant il faut du temps pour rêver.
Les « grandes personnes » sont-elles supposées s’adonner aux songes éveillés ?
Peut-être, mais je les soupçonne de s’autocensurer … de limiter leur champ d’action au domaine sensuel, voire de laisser la fatigue submerger leurs errances.
En effet, ce que je constate depuis quelques mois c’est que l’imagination emplit parfois tellement l’être qu’elle n’a qu’une issue … tendre à se concrétiser.
Nous verrons bien si le sort choisit de la faire bonne fée ou sorcière maléfique !
En tout cas, même n’ayant pas vécu toutes mes errances, elles m’ont cependant toujours profitées comme si j’en avais extrait l’expérience.
je pense qu’à la seule condition d’avoir les pieds bien sur terre: en principe, la vie s’en charge …….. c’est le rêve qui nous pousse à vivre à plein temps si l’on peut tendre à réaliser que ce l’on peut désirer par le rêve
Le plus dur est de trouver l’équilibre entre vivre à plein temps et rêver !
la tête dans les étoiles et les pieds sur terre, c’est comme la curiosité du lendemain, ça pousse à vouloir réaliser des choses, à entreprendre, et les pieds sur terre vous donnent le ton de ce que l’on peut rêver et de ce que l’on aura jamais, c’est juste la nuance qu’il faut garder en mémoire……………