Une vieille tortue sourde et toute rigide.
C’est un peu l’effet obtenu, après harnachement de l’équipement moto.
Le temps de trouver son équilibre et ses prises pour éviter de glisser sur le pilote à chaque freinage, et c’est parti !
La sensation à l’accélération est délicieuse et euphorisante.
Sur autoroute, le compteur monte … juste ce qu’il faut : 130-140 km/h … Les pieds calés, la vibration de la machine remonte jusqu’à mon casque et fait bourdonner mes oreilles.
Réaliste : Si on se vautrait à cette vitesse, il ne resterait pas grand-chose. C’est toute la différence « avec » une carrosserie entre nous et le bitume.
Inconsciente : Les virages sont sources de délectables frissons, décuplant les perceptions.
Juste grisée par le soleil, le paysage, la vitesse, je remonte la visière pour sentir le vent sur le visage.
La vitesse moyenne chute, mais le dénivelé est propice à l’oscillation. Chaque virage amorce de nouvelles sensations …
Capsicum assoiffée d’évasion est enivrée.
Ne rien faire disait-il ?
Je m’accroche et essaie d’éviter les mouvements parasites, tout en accompagnant. Enfin, presque …
Alors c’est donc ça … rouler à moto !
Plus sportif que je ne l’imaginais !
Et encore, je soupçonne le Capt’ain d’y être allé molo …
On a pourtant bien mérité un petit chocolat, chez Les Adorables !
Le soleil décline, il va falloir y aller, enfourcher la machine et sauter dans le premier Train …
… à Grande Vitesse.
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