Certains pensent d’ores et déjà, qu’il faudrait cesser de se triturer les neurones, étonnés de me découvrir bien compliquée ou juste à l’Ouest.
Certes, c’est une phase douloureuse mais surement pas une maladie. C’est un salut, le moyen d’évoluer, de tout mettre à plat pour continuer à construire.
Pendant longtemps, j’ai juste été observatrice et analyste. Je me suis laissée porter, choisissant la route la plus facilement carrossable. Et puis petit à petit, à force d’un cheminement sur de nombreux plans, l’évidence est venue à moi.
Vivre en suivant le flot n’est pas forcément en accord avec notre personnalité, nos convictions, notre équilibre. Cela nous rassure et nous assure juste une superficielle tranquillité, histoire d’effacer les potentiels obstacles, de ne pas avoir à décider par nous-même, de limiter le champ de notre responsabilité.
La société, elle-même est devenue une société d’irresponsabilités, de procès, d’assistanat par tant d’organismes nous prenant en charge.
Mais à terme, la personne se perd … ne sait plus vraiment après quoi elle court, ni pourquoi. La société souffre de ce mal aussi culturel que conceptuel, car ses individualités se sont nivelées, uniformisées. La crise est loin de n’être que financière.
La vérité est que je suis en quête de cohérence physique, intellectuelle, morale, émotionnelle, mentale, environnementale, métabolique, éducative, professionnelle, humaine …
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