• A la maternelle, les parents n’osent pas trop l’ouvrir par crainte que la maitresse prenne en grippe leur enfant,
• Ensuite en/à l’école, il ne faut pas la ramener sous peine d’être saqué,
• Puis dans un premier boulot, pas question d’exprimer un désaccord de peur d’être bloqué pour une augmentation ou une évolution,
• A l’hôpital, autant ne pas trop moufter sinon l’antalgique mettra une heure de plus à venir.
Cela ne s’arrête-il jamais ?
Je n’ai jamais fait parti des carpettes … et c’est probablement pour cette raison que la route n’a pas toujours été droite.
Mais malgré tout, l’expérience montre que l’on y réfléchit à 2 fois avant de faire chier un emmerdeur. Alors que celui qui ne dit jamais rien continue allègrement de se faire rouler dans la farine.
Mon défaut est d’avoir l’air trop niaise gentille au premier abord … ce qui mène à devoir montrer les dents très rapidement.
La forme est la clef de certaine réussite.
Se faire mousser, se mettre en valeur, user de flagornerie, brasser de l’air, exagérer ses réussites, faire des ronds de jambe, se couvrir, semble mener plus efficacement à l’objectif.
Mais voilà, le cirage de pompe n’est pas dans ma nature.
Refuser la soumission ne mène pas à une position confortable, certes, mais au moins je peux me regarder dans un miroir. Supporter la soumission pour avoir la paix est une chose, mais ne pas s’élever contre l’injustice en est une autre. Et la ligne est facilement franchissable.
L’actualité parle de suicide lié au monde professionnel … non, vraiment ?!
Un conseil, si je puis me permettre …
Creusez votre propre sillon et cessez de ranger vos couilles au porte manteau, car même si la guerre ne nous a pas collé de leçon depuis 64 ans, la politique de la baïonnette est encore largement appliquée :
« Tant que c’est mou, ils appuient … »
Merci Bernard W. de jeter un œil par ici. Très touchée.
En effet, pour que les moutons gardent leurs attributs, il faudrait qu’ils exercent un peu leur esprit critique et fassent leurs propres choix or j’ai parfois l’impression que ça les arrange que l’on pense pour eux.
Le goût de l’effort et de la prise de risque devrait revenir à la mode … ou tout du moins être insufflés depuis la petite enfance 🙂
J’aime assez le : « cessez de ranger vos couilles au porte manteau »; un tantinet vulgaire mais sommes toutes assez explicite.
Toutefois pour ne pas avoir à les laisser au porte-manteau encore faut-il en avoir (au propre comme au figuré)… tellement peu de gens en ont que, de toutes façons, les portes manteaux ne risquent guère d’être surchargés. 😉
Certes, je le reconnais bien là !
Mais à force, c’est bien fatiguant … et cela me pose des questions sur la nature humaine ou sur ce qu’en a fait la société actuelle !
philou serait bien d’accord avec toi!
lui aussi il s’est se faire entendre;)