Ne vous est-il jamais arrivé de rêver à
une période de l’histoire durant laquelle vous auriez aimé vivre ?
Capsicum a un faible pour celle qu’on appelle « La Belle Epoque » entre la grande dépression économique qui prit fin en 1896 et le début de la Première Guerre Mondiale en 1914 …
Alors que les hommes portent la moustache, l’époque est empreinte d’insouciance, d’expansion, de voyages (au temps de l’Orient Express …). La foi en le progrès lui confère ‘le juste ce qu’il faut’, améliorant la vie de toutes les couches de la société sans encore hypothéquer l’avenir des futures générations …
Les plus grandes découvertes en médecine et en psychologie deviennent éclairées.
Les sciences prennent à bras le corps tous les mystères qui les entourent et les inventions commencent à révolutionner le quotidien !
La technologie apporte la bicyclette, la photographie, l’electricité, les automobiles, les avions.
L’art est en plein renouveau (cubisme, fauvisme, expressionnisme …)
L’Art Nouveau fait souffler sur l’architecture un vent de création … plus spacieux, plus clair et très inspiré par le mode floral et colonial. Les bow-windows apparaissent en France.
Plus rien n’est impossible en utilisant le métal, le verre ou la céramique, parmi les plus célèbres réalisations, le « Grand Palais des Beaux-Arts » voit le jour à Paris à partir de 1897 pour l’Exposition Universelle de 1900.
Bien qu’on en pense ce que l’on en pense aujourd’hui …
la France rayonne alors sur un vaste empire colonial qui ouvrira l’esprit des français à d’autres cultures, d’autres philosophies, d’autres paysages, d’autres religions, d’autres us.
L’Aventure a aussi un autre goût … par Alexandra David Néel, Sir Aurel Stein, Francis Younghusband.
« Ce n’est qu’au tournant des XIXe et XXe siècles, dans les années 1890-1920, qu’apparut le thème de l’aventure pour l’aventure. Lié à la poésie romantique du voyage pour le voyage, émergent autour de la figure du chercheur d’or, voire de celle du reporter, progressivement glorifiées dans la deuxième moitié du XIXe siècle, ce discours inédit fit de “l’Aventure”, désormais coiffée d’une majuscule, le moyen de l’accomplissement de soi, de la saisie de son propre destin et du dévoilement du sens caché du monde. Alors seulement l’ancienne éthique héroïque s’effaça, au profit de la gloire nouvelle d’un aventurier dorénavant défini exclusivement par la quête de l’aventure pour elle-même. »
Sylvain Venayre, La Belle époque de l’aventure (1890‑1920).
Bon tout cela est parti de la découverte du blog Il y a un siècle (La Belle Epoque, au jour le jour, comme si vous y étiez !).
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