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Ken Robinson parie sur la créativité

Traiter la créativité comme nous le ferions pour les matières dites majeures : français, maths, etc …  car le monde dans lequel nos enfants vivront n’existe pas encore.

De nos jours, les enfants ont peur de ‘faire faux’, de se tromper. En cela, nous bridons leur créativité. Or nous n’avons aucune idée de ce que sera le monde lorsqu’ils seront ‘actifs’.

Cela me rappelle une phrase très connue de Maria Montessori :

“N’élevons pas nos enfants pour le monde d’aujourd’hui. Ce monde n’existera plus lorsqu’ils seront grands. Et rien ne nous permet de savoir quel monde sera le leur : alors, apprenons-leur à s’adapter. “

Merci Petite Fée Coquelicot

Le profil académique est apparu avec l’industrialisation. C’est donc un schéma plutôt rescent auquel tous se référent. Et l’on en revient à mes questions sur cette volonté partout sur la terre que les enfants fassent des études pour obtenir cette chance d’une vie moins difficile que leurs parents. Or à la première mais surtout à la deuxième génération beaucoup de ces enfants finissent par chercher un sens à leur vie.

Quant à la notion d’inflation académique, je la trouve absolument fascinante à l’heure où l’éducation nationale se gargarise d’un pourcentage démesuré de réussites au bac alors que le chômage est grandissant dans les couches diplômées de la population. Ainsi de nombreux métiers ont été dévalorisés alors qu’ils pouvaient rendre des gens si heureux de les pratiquer. Certains ont plus d’habilité à être plombier que comptable, garde forestier que banquier.

C’est bien connu, quand l’enfant a 4 ans, les parents disent de nos jours « Il fera le métier qui le rendra heureux » et quand il en a 16, ces même parents exultent « Passes ton bac d’abord !! ». J’ai moi-même peur que mes enfants n’aient pas la chance que j’ai eu de faire des études et de commencer dans la vie avec 30 keuros / an car il est si difficile de trouver pour quelle activité un enfant est fait. Serais-je capable de ne pas m’angoisser si Petit Ginkgo m’annonce qu’il veut être éleveur d’escargot, alors qu’il est capable d’être médecin ? Sera-t-il plus heureux avec ou sans la blouse blanche ?

Pour cela il faut réévaluer la richesse des capacités humaines. L’intelligence est variée, dynamique et distincte.

Bien que je sache depuis bien longtemps l’importante place que la confiance en soi doit prendre chez l’enfant, je m’aperçois que l’habitude ne donne pas une place suffisante à l’expression des sentiments, notamment ceux de l’enfant. Je réapprends en bouquinant Au cœur des émotions de l’enfant d’Isabelle Filliozat

qui pour le coup offre une grande porte à la créativité en respectant les émotions de l’enfant.

L’éducation traditionnelle n’est pas la panacée.
Preuve en est qu’il n’y a pas tant d’adultes bien dans leurs baskets. Alors pourquoi ne pas regarder ‘l’éducation’ sous un autre angle ?

Published inAu fil des jours...DeveloppementEcoleParentalité Positive & Pédagogie MontessoriPédagogie

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