En quittant la France, nous ne savions pas que, pour nos enfants, l’aventure vaudrait toutes les écoles du monde. Le voyage a développé en eux la curiosité. Ils ont appris naturellement les choses, au bon moment. Un apprentissage de qualité.
Deux élèves seulement dans la classe de l’Antarès et beaucoup de temps à apprendre à vivre. Vingt quatre heures sur vingt quatre, nous étions ensemble et disponibles. Toutes les questions trouvaient une réponse immédiate, collant à la réalité du moment.
Ceci n’est pas extraordinaire, c’est le contraire qui devrait étonner.
Les membres de la famille étaient aussi ceux de l’équipage et nous partagions une pensée commune. Moins influencés par l’extérieur, il est plus facile de rester soi-même et de faire parler son cœur.
Par chance, nous étions quatre. Le couple adulte était souvent mis en balance par celui des moussaillons. Ils avaient ainsi la possibilité de s’exprimer en toute liberté, de faire accepter leurs opinions.
A présent, nos enfants vivent théoriquement en Australie. Sébastien est en Nouvelle-Calédonie pour préparer la thèse de son doctorat de géologie. Lélia passe ses vacances au Japon, avant de terminer sa maîtrise de langues.
(…) Tous deux rêvent d’horizons nouveaux et sont bien prêts à embarquer dans la vie, pour réaliser leurs propres rêves.
Extrait du dernier chapitre : « Passion »,
Les Vagabons de l’Océan (1992) par Michèle et Georges Meffre.
Je le présents … et ils l’ont vécu !
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