Le chirurgien est une espèce à part …
Souvent d’une intelligence supérieure, il s’est investi dans un métier à grandes responsabilités.
On ne peut que le respecter, voir l’admirer pour cela.
Cependant, son talent et son statut valorise tellement son orgueil qu’il pèche par supériorité. L’échange avec l’humain est alors reléguée au second plan …
* soit parce qu’il infantilise ses patients, incapable de saisir la dimension d’une intervention, même les concernant ou surtout les concernant.
* soit parce qu’il se protège émotionnellement afin de garder toutes ses capacités, à l’instant ‘t’. Une distance salutaire s’il arrivait un incident !
Voilà comment un homme, shooté de douleur et inquiet, passe 48h, sorti du bloc, à jouer à Sherlock Holmes avec des intervenants satellitaires, des ordonnances qui trainent, et son propre ressenti.
L’objectif étant de comprendre si l’intervention s’est techniquement bien déroulée !
Quand le Roi des animaux hospitaliers apparait, avare de mots :
– En effet, j’ai immobilisé les vertèbres de le D11 à la L3. On fixe toujours les deux au dessus et les deux en dessous de celle touchée !
Pendant les rendez-vous préopératoires, il n’était question que de D12 à L2 …
La qualité du travail, l’efficacité ou le bien-fondé n’est en aucun cas mis en doute, mais :
* soit le neurochirurgien le savait, aux vues des scans, IRM et clichés, et il aurait pu l’expliquer
* soit il l’a découvert au cours de l’intervention (avec tous les examens entrepris ??) et il aurait pu renseigner son patient ou son entourage, avec quelques détails explicatifs à postériori.
Autant dire que ce cher Daddy a de sérieux doutes sur sa future mobilité …
ce qui entame gravement son moral !
Oui, je sais, au moins il est vivant et bouge les doigts de pieds …
Est-ce une raison pour se contenter de non-communication ?
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