Il y a 3 mois, j’exprimais mon avidité à travailler sur mon solo-business, alors temporairement libérée des belles contraintes gnômales !
Et puis les vacances estivales sont arrivées. Elles m’ont apporté la satisfaction de partager de plus en plus concrètement ma passion de la voile avec mes hommes.
Ginkgo (13 ans et 8 mois) commence à parler de devenir moniteur de voile …
Et Petit Biloba (8 ans et 3 mois) aimerait bien avoir l’âge pour faire du catamaran plutôt que de l’optimiste !
J’ai pourtant mis 3 jours à rentrer mentalement dans ces vacances bigoudènes presque inattendues dans ce contexte sanitaire 2020.
Cette pause, presque ressentie comme imposée par le calendrier, m’a permis de reconnecter avec l’extase, à nulle autre pareille, d’entendre la coque du catamaran chanter alors que l’on surfe les vagues, sous spi.
La plénitude … agrémentée des yeux brillants et des sourires ravis de mes deux fils, prêts à la manœuvre !
Et puis, nous sommes revenus.
Moi, je veux trouver le moyen de bosser et de voiler, sans attendre 6 mois à 1 an.
Aujourd’hui, surfant sur cette énergie business toujours présente, mon site internet pro avance. Utilisant une base déjà bien établie, je gagne du temps. Le rendu tient bien la route. C’est fonctionnel.
Je suis surtout très fière d’avoir défini très concrètement mon offre, d’avoir clarifié les avantages que j’apporte à mon prospect et de m’être autorisée à décrire combien mes années sombres m’offrent aujourd’hui l’opportunité de partager toute l’expérience et les connaissances que j’ai ciselé.
Depuis mars (juste avant le confinement) j’ai cassé ma tirelire pour investir dans une formation/coaching en ligne proposée par le canadien Martin Latulippe. L’ Académie Zérolimite a été la deuxième lame pour couper court aux vieux fonctionnements qui limitaient mes actions. Elle m’a aussi énormément fait gagner de temps dans la compréhension des mécanismes de business en ligne.
Voilà deux ans que je lorgnais sur cette formation, parce que j’aime la posture de Martin Latulippe, auteur, conférencier, formateur, coach, business man décomplexé, touche à tout, éthique et bienveillant.
Autant dire que ça m’a fait un bien fou de revoir l’argent comme une énergie que l’on emploie positivement ou négativement selon ses penchants personnels.
J’ai d’ailleurs réalisé que toutes mes réussites passées étaient basées sur des principes que j’avais naturellement mais inconsciemment décelés.
Comment croire que j’avais déjà les clefs depuis tout ce temps !!!!
Note pour moi-même : Continuer à se faire confiance.
Pour mon site internet, il reste à mettre en place l’auto-répondeur, les pages d’offre et de charger des photos suffisamment pro de moi et de mon sujet.
Moi, qui ai, un temps, pensé à monter un business autour de la photographie, me voilà déroutée justement par l’image ! Quelle ironie.
Depuis cette période où je cherchais à faire un boulot qui collait avec mes aspirations, mon état d’esprit a immanquablement évolué grâce à une meilleure observation de mes mécanismes de pensée et au pilotage volontaire de mon cerveau.
D’ailleurs, dernièrement, une amie m’a apporté une belle opportunité.
Là où, il y a encore quelques mois, je me serais cachée en prétextant ne pas être encore prête, je suis fière d’avoir su saisir l’opportunité au vol. Un instant, j’ai eu le frisson du passage de ma zone de confort à ma zone de panique. Mais au final, mon cerveau m’a très vite repêchée, en me soufflant :
C’est justement ce qu’il te faut pour t’exercer. Fonce. Rate vite et souvent.
Et surtout, ne te retourne pas. Optimise.
Aujourd’hui, ce qui est amusant, c’est que cette opportunité ne va pas assez vite à mon goût
Alors, je poursuis l’objectif initial d’un taf aligné avec mes valeurs (j’y travaille depuis 15 ans …) avec rigueur et beaucoup d’idées.
Tellement d’idées. Heureusement que j’ai quelques techniques de focalisation sur mes priorités. Je dois dire pourtant qu’il faut souvent du rappel à l’ordre pour éviter l’éparpillement.
D’ailleurs l’application Trello ne me quitte pas de la journée. (Non, je ne suis pas sponsorisée ! )
Au lieu de prendre des notes un peu partout, que je perds ou que je retrouve après coup, je note tout de suite mes idées en les classant. A force de les rassembler, j’en tire des modèles que je réutilise dans la création de mes produits.
J’essaie de limiter ma vieille habitude de veiller tard, mais il m’arrive de chercher une partie de la nuit des réponses astucieuses pour utiliser plus largement un service de prise de rendez-vous en ligne. Comme la nuit dernière …
Je me souviens encore de cette période sombre où la vie n’avait plus aucun goût. Je n’avais plus aucun goût pour rien, ni aucun projet auquel me raccrocher.
Un jour, je me suis dit : « Tu as perdu. Voilà ce que tu as construit. Maintenant, tu es trop vieille, il n’y a plus d’espoir. Tu dois faire avec puisque tu as des responsabilités. Après tout, c’est toi qui a choisi. »
Heureusement, très jeune, en observant la vie des autres, j’avais mis dans ma tête des jalons du style : « Le suicide est un leurre. N’oublie pas que ce genre d’élan est avant tout la résultante d’un déséquilibre de la biochimie de ton cerveau. »
Maintenant que j’ai des idées professionnelles très claires et de quoi soutenir ma cause, je vais adhérer à l’une de ces associations de femmes entrepreneurs. Histoire d’entretenir le mindset, de découvrir de nouveaux angles de vue et de réseauter pour me créer de nouvelles opportunités professionnelles.
Entrepreneusement-vôtre !
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