Les infos nous apprennent que nous sommes plus en danger à la maison que sur la route.
Chaque année, 11 500 décès sont dus à des accidents d’origine domestique contre 4000 suite à des accidents de la route.
Et le chroniqueur y va de ses conseils usuels et notamment de l’habituel « Installez une barrière pour éviter que votre enfant tombe dans l’escalier ».
Certes, personne n’est à l’abri d’un accident.
Une barrière est très utile. Mais à long terme, il est au moins aussi efficace de rendre l’enfant acteur de sa propre sécurité, en lui apprenant à descendre un escalier par lui-même. Il est souvent plus fructueux d’enseigner que d’interdire.
Sauf que pour cela, il faut être disponible pour lui montrer la méthode adaptée à son âge et pour s’assurer qu’il le fasse correctement pendant un certain temps.
A force d’expérience, le gamin exercé sera toujours plus en sécurité que le môme interdit du fameux escalier et qui trouverait malgré tout le moyen d’y descendre (un jour où ses parents auront oublié de fermer ladite barrière, par exemple).
Imaginons que l’on cesse d’habituer les gens, dès leur plus jeune âge, à compter sur les autres pour prendre en compte leur propre sécurité.
En d’autres termes ‘à ce que quelqu’un pense à leur place’ …
Alors peut-être, à l’âge adulte, les gens seraient-ils plus aptes à identifier les situations potentiellement dangereuses à leur domicile.
Il est fort à parier qu’à terme le nombre des accidents domestiques (hors cas de personnes âgées) diminuerait significativement.
Mais comment peut évoluer une société qui pense symptomatiquement :
« C’est pas ma faute mais celle de celui qui n’a pas pensé
que je pourrais le faire. » ?
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Accidents de la vie courante. 18.500 morts par an, www.letelegramme.com, 28-02-2011
ça va de soi qu’il y a des dangers à la maison, mais il faut que les parents d’abord soient eux -même ceintures et casques, fassent attention à tout; c’est une question de responsabilité parentale avant tout, et ce serait dommage de déléguer cette responsabilité à des béquilles, plutôt que d’éduquer l’enfant lui-même à être prudent, une fois prises les précautions élémentaires.