Une salle obscure est le meilleur moyen de tromper la solitude d’une étudiante fraichement abandonnée en région parisienne.
Attirée comme un aimant, séance après séance, elle resquille pour voir trois ou quatre fois le même film intense.
Avec culot, les cabines de projection n’ont vite plus de secret sous l’éclairage d’un opérateur passionné par son métier.
De l’autre coté du monde, les salles oscillent en température au point de prendre froid durant un été caniculaire.
Et s’il est possible de s’assoir en tailleur entre les rangées de sièges du ‘Village’ de la Jam Factory à Melbourne, il est presque impossible de caser ses genoux dans ce ciné de quartier à Rome.
Dans la part d’ombre d’une chercheuse d’emploi, Bordeaux conquière cependant la palme des avant-premières alors que l’Alstor australien n’a pas son pareil pour magnifier les vieux films ‘noir & blanc’.
N’avez-vous jamais vu une pellicule prendre feu sur grand écran ?
Envoutant au point qu’aucun spectateur ne bouge ses fesses pour prévenir, sauf … votre dévouée Capsicum.
En tout cas, il existe des œuvres si fascinantes qu’elles hantent vos nuits jusqu’à l’aube.
Et si une séance bondée empêche de croquer son popcorn avec volupté de peur de déranger son voisin, une projection déserte à Sisteron laisse libre cours à une irrépressible et brulante impatience avec Ange.
Quant au film ? … ses lumières dessinent magnifiquement les contours d’un corps.
Contre toute attente, le sommeil l’emporte devant Le Seigneur des Anneaux pour cause de journées harassantes, alors qu’ Irréversible reste le seul film à faire sortir Capsicum de la salle.
Sevrée de toile avec l’arrivée de Petit Ginkgo, Capsicum garde une faiblesse pour le 7ème art en salle, que ce soit pour un film d’auteur ou pour un blockbuster judicieusement choisi. 😉
Next one ?
Pas le talent de Salvatore cependant …
Éternel éloge à l’amour du cinéma, ‘Cinema Paradiso’