Ce nouvel environnement est devenu moins hostile que sous la grisaille des froides journées de février. Le soleil faisant monter la température, les virevoltantes jupes légères sont de retour.
La densité de jolies filles au quartier² est incroyablement élevée par ici !
Mais une autre coutume du coin est particulièrement répandue. En tout cas, 3 à 4 fois plus qu’à Paris.
Partout les CCAC (Costume Cravate Attaché-Case), les working girls, les happy papys et les hippies sur le retour, enfin toutes les couches de citadin, se déplacent à l’aide de trottinettes !
Le jouet, qui ne date pas d’hier, n’est plus uniquement réservé aux boutonneux et aux gones, comme c’est encore largement le cas ailleurs.
Illustration du Code de la route,
Albert Dubout (1905 – 1976)
Certes, l’engin est plus facile à caser qu’un vélo, dans une entrée ou sur un balcon. Il est aisé de prendre le métro avec (ou justement pas !) et cela permet de parcourir le macadam à la vitesse des bottes de 7 lieux.
Mais espérons que les trottineurs soient ambidextres, variant la jambe de propulsion, au risque de devenir fort disproportionnés au bout de quelques mois de pratique. 😉
A en croire les innocentes études de prix qui trainent,
la maisonnée est peut-être bien déjà séduite par cette pratique.
Ce n’est pas moi qui craque !
Mais ici, les bus ne gênent personne.
Tu crois que dans les rues d’une grande ville tu pourras encore t’en servir sans te trouver nez à nez avec un bus?
En tout cas, Capsicum était une vraie virtuose de la trottinette au temps des cours d’école !