Arthur Rimbaud

DEMANDE D’EXPLICATIONS SUR RIMBAUD

Bonjour,

Quelqu’un pourrait-il m’éclairer sur cette phrase en prose de Rimbaud extraite des « Illuminations », de quelle manière les interpréter ? Un « spécialiste » de Rimbaud m’a dit un jour que chez le poète il y avait parfois plus d’une lecture possible, pas forcément linéaire, notamment dans le « Bateau Ivre », et qu’en ce domaine rien n’était vraiment fixé selon les règles littéraires traditionnelles. Je voulais savoir si cette « analyse intuitive » était crédible car j’avoue ne pas toujours comprendre les phrases apparemment hermétiques de Rimbaud, ceux-ci par exemple que j’aimerais qu’on m’explique, si tant est qu’une explication de vers soit sensée :

J’entre dans le féroce éther l’oeil égrillard, le poing noueux, de l’eau sucrée sur mes pattes poisseuses où vient boire l’insecte ivre de lumière sèche. Les astres pareils aux moineaux dépareillés gobent ma lanterne ; j’ai avalé ma loupe. Ha ! Ma grande aubergiste à coiffe de verre ! La lourde Bohème est dans ses traits où éclatent les joyaux ronds que vomit ma gamberge.
(Rimbaud)

Merci pour votre réponse.

Raphaël Zacharie de IZARRA
raphael.de-izarra@wanadoo.fr