Vous dites : c’est fatigant de fréquenter les enfants.
Vous avez raison.
Vous ajoutez : parce qu’il faut se mettre à leur niveau, se baisser, s’incliner, se courber, se faire petit.
Là, vous avez tort.
Ce n’est pas cela qui fatigue le plus.
C’est plutôt le fait d’être obligé de s’élever jusqu’à la hauteur de leurs sentiments.
De s’étirer, de s’allonger, de se hisser sur la point des pieds.
Pour ne pas les blesser.
Janusz Korczak
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