Cette épopée Lawrence of Arabia de David Lean, sortie en 1962, a imprimé ma rétine d’immensité … emprunte de colonisation britannique. Thomas Edward Lawrence aura toujours pour moi les yeux purs de Peter O’Toole.
J’ai vu ce film trop jeune pour vraiment comprendre l’implication d’une unité arabe indépendante et moderne, luttant pour se libérer de la domination ottomane.
Un peu long pour les zappeurs d’aujourd’hui, mais l’ambiance y est si galvanisante.
Au delà de l’investissement politique de T.E. Lawrence, j’ai découvert un archéologue, un officier, un aventurier et un écrivain de conviction.
Et c’est comme une promesse, encore non tenue, qui me revient à l’esprit : lire son autobiographie
Seven Pillars of Wisdom: A Triumph
Je n’ai pas encore eu le courage d’ouvrir le livre même si je sais déjà qu’il renferme des éléments clef … sur mon chemin …
Vous m’apportez une raison de plus de le lire !
Le pavé qu’est ‘The seven Pillars of Wisdom’ est assez indigeste; mais on y trouve les aspects politiques négligés justement par David Lean pour faire de son film une épopée. Il ne garde que l’allusion aux accords franco-anglais (Piquet-Sikes) qui ont tant déçu Lawrence. Il a fait de Lawrence un héros plus héroïque que la réalité, mais quel souffle épique; On ne se lasse pas de regarder ce film….
A titre de contrepoint PPDA et son frère ont écrit une biographie imaginaire (???) de la mort de Lawrence, qui a pour titre; ‘Disparaître’, et n’est pas inintéressant.
[…] E. Lawrence, Seven Pillars of Wisdom (1922) […]