Porto, 28/04/2011
Portugal
Jusque là, je trouvais que la côte Ouest du Portugal n’était pas si différente de la façade atlantique française. Les villes balnéaires avec leur remblais, leur plage me rappelaient la Vendée ou les Landes.
Mais Porto est définitivement d’un autre genre. En dehors du fouillis coloré mais attachant des bords du Douro, les façades majestueuses, très 19è, voisinent avec des ruelles du centre historique aux bâtiments délabrés, aux vitres cassées, aux façade graphées, dans un dédale particulièrement glauque où les rencontres sont peu rassurantes.
Boutique comme on n’en trouve plus beaucoup en France – Porto (France)
Ce qui est sûr, c’est qu’au Portugal, on fait des travaux : sur les Routes, dans les rues pavées, sur les Routes. On construit des batiments, des maisons et on rénove des Routes …
Toute la journée, je me suis demandée à quoi me faisait penser ce magnifique pont Dom Luis I, ouvrage d’un élève de Eiffel de 1886. Mais si mon souvenir de Constantine n’était pas basé sur des représentations, j’aurais tout de suite vu que ces deux ponts n’étaient pas du tout du même type. Allez comprendre …
Pont Dom Luis I – Porto (Portugal)
En tout cas, une certaine influence Maure dans l’architecture se fait de plus en plus sentir de ci de là. Pour exemple : ces coupoles sur les deux tours de la cathédrale Sé.
Ne pas posséder la langue n’est pas un problème pour jouer au touriste de base, mais c’est un réel frein pour faire plus ample connaissance. Je n’avais pourtant pas ressenti cela en Mongolie. A n’en pas douter, il faut pousser plus au sud et s’écarter des grands sites courus pour devenir une espèce rare. Quoiqu’il en soit, il me faut retenir quelques mots pour rendre plus aisée mes prochaines déambulations au Cap Vert.
N’ayant pas résistée à voir l’entrée du port de Porto et son phare, Petit Ginkgo a eu l’occasion de prouver qu’il était un étonnant marcheur du haut de ses 4 ans.
Je n’ai qu’une envie mettre le pied sur un bateau.
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